Action soutenue par les syndicats:
SUD, CGT, FO, FSU, CFDT, UNSA
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Au ménage 50% des personnels perdront leur travail fin
décembre 2010
La présidence de l'UPMC a décidé de ne pas renouveler l'ensemble des CDD des personnels du ménage qui se prennent fin au 31 décembre 2010. Cela représente 23 emplois, soit la moitié du service.
C'est le plus grand plan social concernant un service qu'ait jamais connue l'UPMC. D'autres personnels contractuels sont sans doute concernés dans d'autres services. Rien ne vient justifier ces
suppressions d'emploi. Ce service n’a jamais eu les moyens nécessaires pour fonctionner correctement et les personnels ont accompli un travail remarquable pour assurer l’entretien de l’UPMC,
acceptant parfois plus que leur tâche pour palier le manque de moyens. Leurs salaires sont parmi les plus bas de l'université et leurs conditions de travail parmi les plus difficiles. Et ce sont
ces personnes dont on veut se débarrasser sans aucun scrupule ! Actuellement, le ménage est en partie externalisé. Jusqu’à présent, l’efficacité d’une société privée est loin d’être démontrée.
L’intérêt d’une équipe propre à l’UPMC est d’avoir des personnels formés aux règles de sécurité et de confidentialité nécessaires dans les laboratoires de recherche et d’enseignement. D’autre
part, il n’a pas non plus été prouvé que l’externalisation du ménage est une solution plus économique pour l’UPMC. De plus, l’université, comme tout service public a un rôle social à jouer et se
doit de compter en son sein des personnels de toutes catégories sociales. La présidence de l'UPMC ne réfléchit que de manière comptable, sans prendre en compte les vies qui sont derrière ces
emplois supprimés. Elle assume ainsi pleinement le fait de vouloir réduire le nombre de contractuels par des fins de contrat (et non par des titularisations) et d'externaliser une partie des
services. Elle refuse de recevoir l'intersyndicale sur ce sujet. Il est temps de dire NON à cette logique. Nous sommes tous concernés : si on ne fait rien, qui sera le prochain service sur la
liste après le ménage ?
Pour dire NON aux suppressions d'emplois
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La précarité n'est pas une fatalité
Beaucoup pensent que la précarité et les suppressions d'emploi sont une fatalité contre laquelle on ne peut rien faire. Pourtant, rappelons-nous qu'il y a 3 ans, les personnels précaires de la cantine de l'UPMC se sont battus pour leur titularisation, avec le soutien de lamajeure partie du personnel. La présidence a bien été obligée de céder et tous les personnels de la cantine ont été titularisés ou embauchés en CDI. En ce moment, à l'École normale supérieure de Paris, à quelques pas de l'UPMC, les personnels de la cantine, du ménage et de la bibliothèque se battent pour leur titularisation avec le soutien des élèves. Le problème de la précarité nous concerne tous : dans tous les labos, dans tous les services, dans toutes les facs, il y a des collègues précaires sous la menace constante d'une fin de contrat.
Pour en finir avec la précarité, c'est tous ensemble qu'il faut lutter !
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